Rekik, nouvelle recrue, égalise face à Lyon

Un hold-up à la lyonnaise

En clôture de la 6e journée de championnat, l’Olympique de Marseille recevait l’Olympique lyonnais, dans un olympico qui opposait une équipe marseillaise en forme à des lyonnais moribonds. En effet, après un début de saison contrastée, l’OM avait réussi à s’imposer deux fois de suite, en championnat puis en Ligue Europa. A l’inverse, Lyon n’avait pas brillé en Champions League, concédant en milieu de semaine un nul face à La Gantoise.

Une première mi-temps à 12 contre 10

Quand votre équipe est malmenée et que vous êtes un président de club influent, rien de plus facile pour redresser la barre que de compter sur un arbitre compréhensif. En effet, force est de constater qu’une fois de plus le Président Aulas qui agace n’aura pas eu à se plaindre de l’arbitrage. 5 cartons pour les Marseillais en 45 minutes dont un rouge sorti un peu vite de la poche de l’arbitre, un penalty généreux, bref tous les ingrédients étaient là pour permettre à l’OL d’enfin engranger une victoire et surtout d’offrir sur un plateau à Lacazette son premier but de la saison. Après avoir manqué un tir au but en Belgique, ce dernier a réussi à tromper Mandanda d’une frappe croisée ; il aurait même pu tuer le match quand dans la foulée son tir à heurter le montant gauche du portier marseillais : comme quoi, il y a une justice.

La révolte des bouteilles en plastique en seconde période

Face à tant d’erreurs d’arbitrage, les supporters marseillais voyaient rouge et donnaient de la voix. Forcément, haranguer les joueurs à longueur de match, ça donne soif, et comme le stade vélodrome manque apparemment de poubelles, les aficionados de l’OM n’avaient d’autres choix que de transmettre par voie aérienne leurs bouteilles vides aux ramasseurs de balle sur la pelouse, qui allaient ensuite les déposer dans les bacs du tri sélectif. Bien entendu, un ex marseillais tel Valbuena, vexé de l’accueil un peu froid reçu à son entrée dans l’enceinte marseillaise, tournait cet événement en sa faveur, prétextant qu’il était la cible des jets de projectiles et que cela le gênait pour tirer un corner.
L’arbitre, qui cherchait du regard Aulas dans les tribunes, se décidait à suspendre le match, histoire de casser le rythme et de permettre aux lyonnais de se refaire une santé. Il est vrai que sur le terrain, les Marseillais réduits à 10, se démenaient comme des diables et semblaient en mesure d’égaliser.
Pendant l’interruption, où une certaine confusion régnait, Aulas essayait de mettre le holà sur le match, persuadé que les Marseillais étaient proches de renverser la rencontre. Mais ce qui devait arriver arriva. De retour sur le terrain, le duel entre les deux formations reprenaient à l’avantage des Marseillais : d’un superbe coup de tête, Karim Rekik mettait les équipes à égalité.
Et Aulas grimace…

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